C’est par un samedi de juin relativement ensoleillé que nous nous sommes retrouvés au Col de la République pour une sortie pilotée par un de nos membres. Au menu du jour : tourbière de Gimel et étangs de Prélager pour une découverte de la faune et la flore locale.

Le Pilat des hauts plateaux, à l’ouest, domine à 1000 m d’altitude le bassin stéphanois où alternent sapinières, pâturages et prairies humides. C’est dans ce secteur que subsistent les plus belles zones humides du massif !

La tourbière de Gimel est la tourbière la plus connue du Pilat, notamment parce qu’elle est particulièrement étudiée et qu’elle est aménagée pour pouvoir être visitée : un long ruban de bois posé au-dessus de la tourbière  permet d’accéder à cette zone humide fragile sans la piétiner. Là, au mois de juin, tout s’éveille : les Libellules virevoltent et les Linaigrettes agitent leurs pompons blancs dans le vent. Au milieu de la tourbière, d’étranges installations : il s’agit d’appareils de mesure destinés à mieux connaître ce milieu, son fonctionnement, son histoire et son devenir.

© Patrick

Comme souvent, les macroteux sont plutôt à la fête … et comme souvent, les sorties APRAN, c’est comme une boîte de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber !

Lézard vivipare et cordulie arctique étaient à la carte du jour : si pour le premier nous avons été comblés, pour la seconde, nous sommes restés sur notre faim : la belle ne s’est pas montrée : trop tôt (dans la saison) ou trop fraiche (la température) ?

© Jean Michel

Quoi qu’il en soit, nous ne fûmes point déçus, car d’autres surprises nous attendaient …des Orchis tachetés par centaines, quelques beaux pieds de Platanthère verte, un Cuivré écarlate, un papillon déguisé en chenille avec des ailes (un Ptilocephala de la famille des Psychidae pour être plus précis), etc…

© Gérard

 

© Patrick

Les étangs de Prélager sont des retenues d’eau artificielles créées dans la deuxième moitié du XIX° siècle à des fins de loisirs. Ils se présentent comme une chaîne de sept plans d’eau, s’étageant entre 1080 et 1110 m d’altitude dans un vallon ouvert. L’étang amont est le plus vaste,

C’est sur le plus grand d’entre eux que s’est développé un phénomène remarquable et unique au niveau du département de la Loire avec l’apparition d’une « tourbière flottante ». Cette formation se présente sous la forme d’un radeau généralement instable, colonisant la surface d’eau libre depuis les berges.

L’Epeire des bois a fait sa star, un Gomphe est né et l’Agrion hasté était la rareté du jour !

© Gérard

 

© Jean Michel

 

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